Même s’ils sont cités dans les manuscrits techniques, ils furent peu utilisés pour l’enluminure et la peinture à l’huile, Ils manquent de corps, empâtent, ont une mauvaise tenue dans le temps…
Les blancs naturels (voir aussi la cérusite)
Même s’ils sont cités dans les manuscrits techniques, ils furent peu utilisés pour l’enluminure et la peinture à l’huile, Ils manquent de corps, empâtent, ont une mauvaise tenue dans le temps…
Leur comportement ne leur permet pas de rivaliser avec la céruse.
Si tous ne sont pas à recommander pour l’enluminure ou la peinture à l’huile, ils peuvent entrer avec avantage dans les préparations préalables des supports.
C’est le cas du blanc de Meudon, ou du plâtre.
Turquet de Mayerne (rec.29) relate :
« Pour le blanc, Mattheus luy adict qu’il se faict de talc ou du plastre feuillé et se faict il en mesle dans son cosmétique, mais à mon avis pour l’enluminure il ne vault rien. »
D’autres comme le blanc de chaux ou le blanc de Saint-Jean seront employés surtout dans l’art de la fresque. Où nous pourrons retrouver le blanc d'alumen (plâtre) ; qui servira aussi dans l'enduction des panneaux de bois, pour la peinture à chevalet.
Reste ceux très discutables, par exemple, le "blancs d’argent" (terme qui d’ailleurs servit aussi à désigner la céruse de plomb). Qui, bien que noté au chapitre des blancs, il n’est, finalement, que de l’argent métal en coquille.
Contact
Adresse postale
Mireille et Renaud Marlier
15, Route de l'envers
88120 BASSE SUR LE RUPT
Courriel
contact@enluminure-peinture.fr
Téléphone
+33 (0)7 81 92 54 12